Alors que à la fin des années 80 le hip-hop est bien implanté à New York de l'autre coté des États-unis en Californie, ce style musical pêne à s'imposé, malgré quelques artistes pionniers du genre, le rap a du mal à s'imposer sur Los Angeles qui s'attache plus aux beat hydraulique de George Clinton, que les instrus lentes et menacantes de Ice-T. Tout de fois en 1987 un inconnu du milieu musical s'associant avec 2 Dj et producteur de funk-disco du groupe World Class Wreckin Cru inventa le Gangsta-Rap, il s'appelé Eazy E. Le groupe formé de Eazy E comme leader, Dr Dre et DJ Yella comme producteur, Ice Cube, The DOC, The Arabian Prince comme parolié(ces deux dernier furent remplacé par Ice Cube, Arabian Prince quittant le groupe DOC ne réécrit de texte pour NWA qu'apres le départ de Ice Cube) et Mc Ren un jeune de Compton en appui. Leur premier album « N.W.A and the Posse », malgré un succès local important ne s'imposa pas au niveau national.
En 1988, « Eazy Duz It » mais surtout « Straight Outta Compton » fit découvrir au monde un groupe de rap sortit tout droit d'une banlieue défavorié de Los Angeles et qui loin de l'état d'esprit de la Zulu Nation et des revendications de Public Enemy de N.Y rappait la colère de la jeunesse désoeuvré de Compton faisant l'apologie de la violence, dénonçant le comportement des « flics » du LAPD. Le style Gangsta venait vraiment d'apparaître et ne cessera de s'imposé à la communauté hip-hop jusqu'au milieu des années 90, le nombre d'artiste de Los Angeles suivant cette tendance ne cessant d'augmenté.
Le label Death Row crée par Dre(en désaccord financié avec Eazy E) et Suge Knight(un membre d'un des plus grands gang de Los Angeles les « bloods »)ne fit que renforcé cette image « gangsta » ces artistes sortit des gangs pour la plus part rappant la vie des « gang-member » de L.A. En 1992 Dr Dre sortit son 1ère album solo « The Chronic » se disque et le disque avec lequel Dre invente le G(angsta)-Funk samplant le P-Funk de George Clinton et de Troutmann.
Dr.Dre donna à sa ville le son qu'il lui fallait, celui qui convenait à ses « highways» infinies, à sa géographie d'asphalte, à ses pavillons de plain-pieds, ses parkings et ses supermarchés au bord de la route ; et au volant de sa décapotable chromée il dégagea enfin le rap West Coast de l'ombre immense de New York. Pouvoir s'asseoir dans une automobile. Le rap, né tout entier d'une ville absolument vertical, n'avait que de cela pour pleinement s'adapter, enfin à une ville absolument horizontale.
Ce faisant le rap de Los Angeles rompit enfin avec ses origines new-yorkaises. Car sile rap ne s'état jusqu'alors jamais intéressé à la voiture, c'est que le mouvement rap s'était bâti jusqu'à ce moment sur le modèle d'une ville dont les veines n'étai pas faites de ponts et de route s'étendant à l'horizon mais de rails et de tunnels, ou l'on se déplacait en métro, ou l'idée même d'une voiture était saugrenue. En sortant le rap des couloirs du « subway » pour le balancer dans le trafic des « highway », Dre parvint à crée un style de rap à part entière de l'ainée de la East. Il changea le manière de l'écouter, on ne serait plus debout à agiter les mains en l'air, mais confortablement assis à hocher la tête en cadence sur une des innombrables rues de L.A. Créant une identité à la Westcoast, une mode qui permit au Gansgta rap de dominé les ventes de disque en faisant l'apologie de l'hédonisme rigolard avec Snoop puis de la Thug Life ou les « niggaz » meurent dans une règlement de compte avec Tupac.