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 Jay-Z : la biographie

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golan
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Jay-Z : la biographie Empty
MessageSujet: Jay-Z : la biographie   Jay-Z : la biographie EmptyMer 5 Oct à 20:12

Shawn Carter alias Jay-Z, Jayhovah, Young Hov’, Jigga ou mieux, le King Of New-York, a vu le jour un 4 Décembre 1969 à Marcy Projects, Brooklyn (NYC). C’est le plus jeune d’une famille de quatre enfants et dont sa mère, qui l’a élevée seule, savait qu’il avait quelque chose de spécial. Pour continuer la chanson (« December 4th » extrait du ‘Black Album’), elle lui a offert une boom-box pour le garder près d’elle et éviter que Shawn traîne dans le ghetto. Le virus du rap le prend très jeune. Vite remarqué, qui aurait cru un jour que le jeune homme de 20 ans rappant aux côtés de Big Jaz alias Jaz-O sur « The Originators » au début des années 90 allait conquérir le monde du rap jusqu’ à être PD-G de Def Jam ? De dealer à roi de New-York, voici le récit du palmarès de Jay-Z et sa parfaite carrière.

Depuis ses débuts parrainés par Jaz, nous en savons peu sur son passé de dealer de 1991 à 1996, où il fonde le label Roc A Fella avec Damon Dash et Kareem ‘Biggs’ Burks. Jay-Z prend sa vie de rappeur un peu plus au sérieux et lance ‘Reasonable Doubt’, son premier disque et premier classique. On y trouve des incontournables comme « Can’t Knock The Hustle » feat Mary J Blige, « Dead Presidents » ou encore « Brooklyn’s Finest » avec son copain de quartier, l’immense Notorious BIG avec qui il a un point commun : il n’écrit pas ses textes mais les crachent directement sur DAT. Très vite, Jay-Z se retrouve parmi les meilleurs rappeurs de la côte Est, avec Nas notamment et évidemment B.I.G.

En 1997, sa notoriété lui a permis de signer son entreprise Roc A Fella sur le géant Def Jam. Entre-temps, Biggie se fait assassiner et par défaut Jay-Z devient le meilleur représentant de Brooklyn. Il commence à la fin de cette année une trilogie qui commença naturellement par le 1er Volume ‘In The Lifetime’. Boudé, les apparitions de Puff Daddy, Lil Kim, Blackstreet, Foxy Brown, Jay-Z laissent peu à peu ses raps qui parlaient de sa vie de vendeur de crack. Avec une fréquence d’un disque par an, il sort en 1998 le 2e Volume couronné de succès grâce aux tubes « Hard Knock Life », « Can I Get A… » feat Ja Rule, « Money Cash Hoes ». ‘Hard Knock Life’ est son album le plus vendeur avec plus de 5 millions de disques écoulés. Un an plus tard, le 3e Volume produit en partie par Timbaland, ‘Life & Times Of S.Carter’ vendra moins mais est considéré par les fans comme son disque le plus avant-gardiste. Les 2e et 3e volet de cette trilogie furent chacun récompensés du Grammy Award du Meilleur Album Rap.

Courte pause dans la carrière de Jay-Z, laissant entendre qu’il voulait stopper le rap. Il est en froid avec son amie Foxy Brown et la rappeuse Amil a quitté le navire. Pourtant, en 2000, Jigga revient plus déterminé que jamais en sortant un album/compilation ‘The Dynasty’ avec les artistes de la famille Roc A Fella au complet : Beanie Sigel, Memphis Bleek et Amil. Avec des chansons très personnelles à côtés de gros tubes (« I Just Wanna Love U » feat Pharell Williams et « Guilty Until Proven Innocent » feat R Kelly), les détracteurs fut vite balayés d’un revers, acclamé en tant que l'un des meilleurs lyriciste de la planète rap. Cette même année, il se décide à lancer sa propre ligne de vêtements Roc A Wear, qui engrange plus de 200 millions de $ recettes chaque année.

Au sommet de sa carrière, il remet tout le monde d’accord en 2001 avec son 2nd classique, ‘The Blueprint’, dont la sortie fut occultée par les événements tragiques du 11 Septembre. Produit par trois génies de la production, les révélations Kanye West, Just Blaze et Bink!, tout le monde est sous le charme de ce chef d’œuvre signé Jay-Z. « Izzo », « Song Cry » et surtout « Takeover », où Jigga s’attaque ouvertement à son ennemi juré Nas. 'Blueprint' fut aussi récompensé d'un Grammy Award. Outre la lutte de pouvoir pour le titre de King Of New York et par conséquent du meilleur rappeur de la Eastcoast, la vie veut aussi qu’il fréquentaient la même fille pendant cette période : l’ex de Nas, Carmen. Après la réponse de ce dernier avec le bouillant « Ether », Jay-Z lui renvoya une dernière fois la balle avec « Supa Ugly », un freestyle rappé sur la radio la plus écoutée de NY. Toujours est-il que cet épisode ancre Jay-Z et Roc A Fella dans l’histoire du Hip Hop à jamais.

2002 fut son année la plus prolifique. Jay-Z la commença d’abord avec le live acoustique ‘MTV Unplugged’, où il rechante ses classiques avec l’orchestre de ?uestlove des The Roots. Ce fut l’année de ‘Best Of Both Worlds’ avec R Kelly dont la promotion fut écourtée à cause du scandale de l’histoire de pédophilie qui tourna autour du chanteur r&b. Résultat des courses : aucun clip n’est sorti et malgré tout, les duettistes finissent disque de platine tant bien que mal. Qu’à cela ne tienne, il retourne en solo en studio pour enregistrer la suite de son classique ‘Blueprint’ avec le 2e volet ‘The Gift & The Curse’. Ce double-album triple platine et varié ne rattrape en rien son prédécesseur mais assoit Jay-Z définitivement sur le trône de New York. En annexe, il se fait sponsoriser par la marque de chaussures Reebok, qui lui signe des sneakers S.Carter et met sur le marché sa boisson alcoolisée, Armadale.

Un vent de tristesse vint souffler fin 2003. Jay-Z prépare son tout dernier disque solo avant une retraite bien méritée. Il ne chercha pas nécessairement de faire un album conceptuel comme les précédents mais juste un très bon disque histoire de sortir par la grande porte. Pour cela, il travaille avec Timbaland, The Neptunes, DJ Quik, Rick Rubin, Kanye West, Eminem et Just Blaze. Vêtu tout de noir, ‘The Black Album’ lance un au-revoir au public avec des titres phares comme « What More Can I Say » ou « Encore », sous oublier « Dirt Off Your Shoulders », « Change Clothes » et « 99 Problems ». Ce semi-classique accompli, il finit sa carrière de rappeur en beauté en décembre 2003 avec un immense concert au Madison Square Garden (Cf DVD ‘Fade To Black’).

Fini les albums solos, bonjour les apparitions en featuring et les collaborations. Rentrée 2004, Jay-Z relance R Kelly pour donner ‘Unfinished Business’. Mais une fois encore, la malédiction tombe sur le duo : R Kelly hallucine en voyant un proche de Jayhovah sortir une arme à feu lors de leur concert à New York, ultime étape de leur tournée promotionnel à travers le pays. Et c’est l’affrontement entre le roi de NYC et le roi du r&b, ce 2e disque en commun finit aussi aux oubliettes. Jay-Z rattrape le coup avec les néo métalleux Linkin Park avec un Ep mêlant rap et rock. Beaucoup de fans de posent des questions. Surtout quand Foxy Brown lance la rumeur selon laquelle Jigga serait sur le point de quitter Roc A Fella pour fonder S.Carter Records sur Warner. Ca ne sera pas le cas, puisque fin 2004, le ROC est vendu à Def Jam.

Coup de théâtre Janvier 2005, Jay-Z est nommé à la tête de Def Jam Recordings et reprend en main Roc A Fella, délesté de son partenaire Damon Dash qui fonde son propre label. Les artistes restent les mêmes, à quelques exceptions près (Beanie Sigel ne sera pas sur Roc A Felle par exemple). Quoi qu’il en soit, President Carter s'approprie l'équipe de basket des Nets via Def Sports Management et fonde la Carter Administration, chargée de produire ses artistes Memphis Bleek, Young Gunz, Foxy Brown et Kanye West. Malgré des ventes mitigées, Jay-Z reste maître de l’artistique en agrandissant Def Jam avec Roc La Familia et continue de signer de nouveaux talents. Fin de l’histoire ?


Discographie
Reasonable Doubt (1996), Vol.1 In The Lifetime (1997), Vol.2 Hard Knock Life (1998), Vol. 3 Life & Times Of S.Carter (1999), The Dynasty - Roc La Familia (2000), The Blueprint (2001), MTV Unplugged (Live) (2001), The Blueprint 2 : The Gift & The Curse (2002), The Black Album (2003)

Side-projects
Jay-Z & R Kelly - Best Of Both Worlds (2002)
Jay-Z & R Kelly - Unfinished Business (2004)
Jay-Z/Linkin Park - Collision Course (2004)

DVD
Fade To Black (2005)
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