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 Don Cartagena,Fat Joe

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DJ Soulparadize
Lil' G
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DJ Soulparadize


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Date d'inscription : 05/10/2005

Don Cartagena,Fat Joe Empty
MessageSujet: Don Cartagena,Fat Joe   Don Cartagena,Fat Joe EmptySam 8 Oct à 19:07

Après deux albums sortis de l’underground New Yorkais, et avoir acquis la reconnaissance et le respect de la communauté Hip Hop de cette dernière ville, Joseph Cartagena a.k.a. Joey Crack, a.k.a. Fat Joe (a.k.a. un des rois de la modestie New Yorkaise...) a les crocs. Il passe alors la vitesse suivante, s’autoproclame “Don” et met en scène un acquittement de ce dernier pour une affaire de meurtre sur la jaquette ainsi que sur l’intro, histoire de renforcer d’une part son image mafieuse… Puis il fait appel à ses potes de New York, tel le parrain ferait appel à ceux qui ont un service à lui rendre : l’on retrouve alors aux manettes de l’album les Beatnuts, DJ Premier, un certain L.E.S. ou encore Marley Marl ! L’album est ainsi bien produit dans sa globalité ! Puis côté rappeur, on retrouve le Terror Squad (qui était à l’époque composé de Fat Joe, Big pun, Cuban Link, Triple Seiz, Armageddon et Prospekt), Nas, Jadakiss, Charlie Baltimore et bon nombre de rappeurs aux origines latines comme Noreaga ou Raekwon.

Après une attaque lyricale bien réussie de Joey Crack sur la production de L.E.S. (« The Crack Attack », qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une production de DJ Premier), le gros Joe accompagnés de ses potes Big Pun et Prospekt mêlent diss aux airs mafieux dans « Triplets », histoire de dire qu’ils sont bel et bien présents dans le rap game ! Dans « Find Out », produit par le vétéran Marley Marl, il accepte de prendre pour époux le Hip Hop avant de lui xpliqué qu’il ne l’a jamais vraiment quitté, et en profite pour verser quelques rimes pour régler des comptes avec le rap game, frustré de ne pas avoir percé dans ce dernier. Puis l’album enchaîne sur deux des titres évoquant son passé gangster : le premier avec Puff Daddy sur « Don Cartagena », ressemblant plus à un égo-tip de riche mafiosi, rappelant au passage à ses détracteurs et jaloux qu’un accident est si vite arrivé. Le second, « My World », prend des allures « autobiographiques », plus modestes, et paraît alors plus crédible. Puis l’on tombe sur un gros morceau de l’album : « John blaze », un titre qui réunit (presque) à lui tout seul les rois de N.Y. (de l’époque), c’est-à-dire Nas, Big Pun, Jadakiss et Raekwon !

Enfin un titre dédiés aux femmes ! « Walk On By », et ces faux petits airs de chansons lover au refrain R&B ! Tiens, écoutons de plus près les paroles : « This is for the hoes and bitches […] This ain't for the intelligent civilized divas / for all the hoes and bitches who swallow nut by the leiters ... » Bon bah ça aura le mérité d’être clair ! Dans le même genre « Bet Ya Man Can’t » est plus soft. Mais Fat Joe démontre avec les morceaux suivant qu’il peut aussi évoquer des sujets plus sérieux, notamment avec « The Hidden Hand » accompagné du Terror
Squad, qui est certainement le titre le plus profond de l’album, évoquant misères sociales et introspections personnelles (certains diront d’ailleurs que cela était du à sa rencontre avec Farrakhan, qu’il évoque dans ce titre), avant de passer du bon temps avec Kraysie et Layzie Bone, et de mettre une dernière fois la terreur avec son crew sur « Terror Squadians ».

L’album est moins « hardcore » que les deux précédents. Il sonne moins Bronx, mais a plus de sonorités latines. Certains auront peut-être remarqué un bon nombre de similitudes avec l’album de son compère Big Pun (qui a une présence assez importante sur l’album) « Capital Punishment » - en précisant que ce dernier était sorti avant l’album du Gros Joe - notamment sur la première track scratchant Prodigy, les guests New Yorkais d’origines latinos, le style de Joe se rapprochant de celui de Big Pun … Mais ‘Don Cartagena’ n’en reste pas moins un très bon album, dans lequel il est resté fidèle à lui-même, de « semi consécration » certifié or, car son album suivant, ‘J.O.S.E.’ se vendra mieux à travers le globe…
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